La manœuvre désinvolte du pouvoir en place pour empêcher la protestation estudiantine

La manœuvre désinvolte du pouvoir en place pour empêcher la protestation estudiantine. Tout semble être bien orchestré par ces anarchistes pour écraser, étouffer et éliminer le dernier de nos étudiants qui, au péril de leur vie, réussissent à garder espoir et en faire une arme de guerre pour lutter contre un système fastidieux qui ne recule devant rien.

Faisant partie du même corps universitaire (UEH) les étudiants du campus universitaire de limonade se joignent à la cause de Grégory Saint-Hilaire en organisant un sit-in pour réclamer justice pour ce brillant rêveur passé à l'au-delà. Ce mouvement de protestation visait d'une pierre deux coups, la solidarité de tous les étudiants du pays mais également se pencher sur un ensemble de dérives que connaît le CHCL depuis un bail.

Et, que la chasse continue, cette fois-ci, ce sont aux protagonistes du mouvement du CHCL qu'ils s'en prennent en les écartant du campus jusqu'à nouvel ordre. Comme si la vie de Grégory Saint-Hilaire ne suffisait pas, il fallait en rajouter aux faits pour justifier le désir sinistre du pouvoir à éteindre le feu de la revendication. Nous, étudiants en sciences juridiques de la faculté de droit, des sciences économiques et de gestion du Cap-Haïtien, déplorons cet acte inhumain que les membres du conseil administratif dudit campus ont daigné commis, particulièrement à notre collègue Frantz Azemar.

Nous demandons dans un délai expresse que tous les étudiants ecartés puissent regagner l'enceinte de l'université afin de jouir des privilèges qui leur sont destinés. Nous vivons dans une société démocratique où le droit des citoyens doivent être respectés, L'ambition Politique et la conservation du pouvoir ne doivent en rien influer sur le droit de manifester que confère l'article 10 de la déclaration de droit de l'homme et du citoyen.

PIERRE Andy, étudiant en sciences juridiques.