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dimanche 17 janvier 2021

Une jeune fille qui raconte ses débuts dans l'homosexualité: analyse et opinion



Anne Pierre et sa voisine ont été en relation depuis leur jeune âge. Elles ont commencé cette pratique durant le premier cycle scolaire, soit en 3ème année fondamentale. Pourtant elles n’avaient aucune connaissance sur ce qu’est réellement le sexe. Après avoir fini d’étudier leurs leçons, elles se donnaient régulièrement rendez-vous sur un balcon, rappelle Anne.

Anne Pierre (nom d’emprunt) révèle qu’elle n’était même pas consciente de cette routine. Depuis son enfance, sa mère prenait un soin particulier à l’amener à l’école et à l’église. Cela n'empèche pas qu'elle soit attirée par ses amies. L’étudiante finissante en psychologie Joana Borgella fait référence à un contexte psychologique « complexe d’œdipe » :
Ce thème fait référence à l’attirance sexuelle que l’enfant ressent pour ses parents vers l’âge de 3 ans jusqu'à 7 ans. Au cours de cette phase, la fillette projette son attirance vers son père et vise versa pour le garçon, explique-t-elle le sens du contexte. Il peut s’avérer parfois que l’enfant ressent cette même attirance pour le parent de même sexe. De ce cas, l’enfant refoulera ce sentiment dans son adolescence et essayera de compenser ce besoin en cherchant le même trait de leur parent à travers une autre personne, avance l’étudiante.

En effet, l’enfant cherche à jouir ses désirs. Il veut savourer tous les plaisirs qu'il ressent. Joana Borgella évoque l’influence du milieu qui joue un rôle primordial dans le comportement de l’être humain. En effet, les enfants reproduisent souvent les actes dont ils sont témoins. Donc, il est possible de dire que l’enfant pourrait devenir inconsciemment homosexuel à partir du moment où il fréquente un environnement autorisant cette pratique.

Anne trouve assez de plaisirs d’entrer en relations sexuelles avec d’autres femmes. Elle aime atteindre son orgasme en cramponnant à la chair de son partenaire. Gana Etienne, étudiante en médecine, nous explique ce qui stimule les sensations lors des rapports sexuels:
le croisement de deux clitoris produit énormément de jouissances. A part du rôle des clitoris, c’est la terminaison nerveuse qui se trouve aux clitoris, qui provoque la sensibilité et la douceur, explique Gana.

Anne Pierre se sent normale dans sa peau, elle est éperdument amoureuse de sa petite amie. Elle ne met pas sa relation au grand public, elle évite les propos homophobes. Joana précise: "deux filles qui ont des rapports sexuels, ne sont pas forcément lesbiennes. Elles sont lesbiennes si et seulement si elles ont un sentiment, une attirance l’une pour l’autre".

Pour Walens Elmorin, personne n’a la capacité de guider son désir sexuel. L’étudiant en travail social estime que ce sentiment devient justement naturel. Cependant, être homo n’est pas génétique, justifie-t-il. Personne ne peut choisir celui ou celle qu'elle doit aimer. Aucune étude n’a pas été (encore) prouvée, conclut-il.

Gathely D. CHERY

3 commentaires:

  1. Bon article! Mais j'ai du mal à comprendre l'explication de l'avant dernier paragraphe...

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  2. Etre Homo n'est pas naturel ! Je comprends pas, j'aimerais bien que vous rédigez un article sur l'homosexualité !
    Je pensais que le fait qu'on soit Homo, demande une attirence sexuelle et des sentiments amoureux vis a vis du partenaire de même sexe, et je crois que les sentiments sont naturels..... Donc je comprends vraiment pas comment est-ce possible que c'est pas naturel le fait qu'on soit Homo ?

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